MADAME SIMONE EHIVET GBAGBO PRÉCONISE L’ASSAINISSEMENT DE L’ENVIRONNEMENT ÉLECTORAL
La deuxième vice-présidente du Front Populaire Ivoirien (FPI), Madame Simone EHIVET GBAGBO a animé une conférence de presse ce jeudi 27 août 2020, à sa résidence privée d’Abidjan Cocody. Elle s’est penchée sur l’élection présidentielle d’octobre prochain. Elle s’est,avant tout propos, inclinée devant la mémoire des personnes disparues lors des marches contre le troisième mandat d’Alassane OUATTARA. Madame Simone EHIVET GBAGBO a, une fois encore, exhorté les forces de l’ordre et de sécurité à ne plus se rendre coupables de brimades et d’actes de violations des droits de l’Homme contre les manifestants. « Hélas, alors que nous avions espéré que notre appel du 11 août 2020 les forces de l’ordre à exercer correctement leur rôle régalien d’encadrement des manifestants, serait entendu, il a plutôt a été donné à la communauté nationale et internationale de voir les forces de l’ordre, se lancer dans une action répressive vive contre des jeunes et surtout contre des femmes sans défense, avec un déploiement de chars et d’engins de répression » a déploré la conférencière. Elle a dénoncé l’arrestation de Pulchérie Edith GBALET, des membres de la société civile et des Ivoiriens.

Madame Simone EHIVET GBAGBO a déclaré qu’il n’est pas opportun d’aller à ces élections sans certaines réformes préalables de l’appareil électoral et juridiques qui entourent ces élections. Elle a récusé le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Ibrahime-Kuibierte Coulibaly pour son impartialité. « M. Kuibiert-Coulibaly Ibrahime s’est rendu coupable d’une faute professionnelle grave par laquelle il se disqualifie lui-même et doit être révoqué de la présidence de la CEI. En tant que citoyenne de la Nation, je le récuse. La révision de la CEI ne concerne pas seulement la justice et l’équité de cette institution mais également et surtout, sa neutralité et son équilibre. Entre les mains de personnalités partisanes, cet instrument devient une arme, un moyen redoutable de manipulation et de falsification. Il est vrai que, ce n’est pas la CEI qui vote, mais c’est elle qui traite les bulletins et dit les premiers résultats. Ici, c’est la rigueur, l’intégrité, la neutralité sont donc des exigences incontournables. Quant à moi, j’ai toujours souhaité que la CEI soit vraiment indépendante et par conséquent dirigée par des personnalités qui n’ont aucune filiation avec les partis politiques » a martelé la deuxième vice-présidente du FPI.
Madame Simone EHIVET GBAGBO a invité l’opposition et l’ensemble des Ivoiriens à ne pas légitimer cette parodie d’élection avec cette liste électorale non auditée, non consensuelle, partisane.
COMSEG