DECLARATION DE MADAME SIMONE EHIVET GBAGBO SUITE AU VERDICT DES 3 JUGES DE LA CPI

Aujourd’hui 15 janvier 2019, la CPI vient de dire au monde entier que le président Laurent GBAGBO et le ministre Charles BLE GOUDE n’auraient jamais dû être déportés à la CPI. Ils n’ont rien fait. L’accusation n’a pas pu donner de preuve de leur inculpation. C’est un grand jour.
Vous savez, l’adage dit que le mensonge court toujours, il part toujours en premier mais la vérité rattrape toujours le mensonge. La vérité s’impose aujourd’hui au monde entier. GBAGBO Laurent est innocent. BLE GOUDE est innocent.
C’est la joie, C’est la grande joie. 3 juges de la CPI viennent aujourd’hui de déclarer l’innocence de Laurent GBAGBO. Jamais Laurent et BLE n’auraient dû être déportés à la CPI.
Je voudrais, quant à moi, féliciter les deux équipes de la défense qui ont travaillé, qui ont peiné, qui sont allées dans les détails, qui ont été méticuleuses et qui ont réussi à faire triompher la vérité. Je les félicite, je les remercie et j’appelle la grâce de Dieu sur leur vie, et sur leurs actions, et j’allais même dire sur leur ministère parce qu’ils ont eu le ministère de la vérité et ils ont réussi dans ce ministère. Je les félicite.
La flamme doit demeurer allumée, la flamme de la libération de toute la Côte d’Ivoire doit demeurer allumée.

Je voudrais dire au Peuple de Côte d’Ivoire, au Peuple digne de Côte d’Ivoire, je voudrais dire également au Peuple d’Afrique de se réjouir, parce qu’aujourd’hui est un grand jour. Que le Peuple se réjouisse. Côte d’Ivoire, réjouissez vous, sans débordement biensûr, car nous ne sommes pas dans les casses etc., mais nous avons le droit de nous réjouir aujourd’hui. Que toute la Côte d’Ivoire se réjouisse aujourd’hui, parce que c’est un grand jour.
Les Ivoiriens n’ont qu’à danser. Les ivoiriens n’ont qu’à chanter. Les ivoiriens n’ont qu’à rendre gloire à notre Dieu parce que la vérité est un attribut de Dieu. La vérité explose comme ça aux yeux du monde entier : c’est Dieu qu’on doit glorifier. C’est encore aujourd’hui là un mystère de Dieu, c’est encore un miracle de Dieu que nous venons de vivre. C’est plus grand que lorsque moi j’ai été libérée. Devant le monde entier, nous venons de vivre quelque chose qui va être marqué dans l’histoire de la cote d’ivoire.
Madame Simone EHIVET GBAGBO
Réponses aux journalistes :
La réconciliation : Vous savez depuis le début nous disons que la réconciliation ne peut pas se faire sans Laurent GBAGBO. Aujourd’hui, la CPI l’a libéré. Qu’il rentre chez lui et qu’il réalise avec le reste du peuple de Côte d’Ivoire cette réconciliation que tout le monde souhaite. Cette réconciliation, tout le monde aspire à cette réconciliation, et lui, il est l’instrument de cette réconciliation.
La crise au FPI : Le FPI va aussi être réunifié par celui la même qui a fondé ce parti. C’est pour ça que moi je suis en joie. Le gros problème de la réconciliation ce n’est pas au sein du FPI. Le problème principal de la réconciliation ce n’est pas à l’intérieur du FPI. Le FPI c’est une famille qui va laver son linge à l’intérieur, en famille. La réconciliation c’est au niveau de la nation, que les différentes ethnies qui constituent la cote d’ivoire se retrouvent autour de la vérité, autour de la justice. Que les différents groupes religieux, chrétiens, musulmans, animistes, se retrouvent autour de la Côte d’Ivoire, autour de la nation. Quand on parle de réconciliation, c’est de cela dont on parle.
Les rapports avec Alassane OUATTARA : Posez la question à Alassane OUATTARA. C’est Alassane OUATTARA qui a envoyé Laurent GBAGBO en exil. C’est Alassane OUATTARA qui envoyé Laurent GBAGBO à la CPI. Aujourd’hui, la CPI vient de lui dire qu’il n’y avait pas de raisons de faire partir Laurent GBAGBO en exil. Donc moi je retourne la question à Alassane OUATTARA. Laissez rentrer Laurent GBAGBO chez lui et que la réconciliation se passe ici en Côte d’Ivoire parce que tout le Peuple aspire à cette réconciliation.
Laissons le d’abord arriver chez lui, Quand il arrivera on aura toute l’opportunité de lui poser des questions mais laissons le d’abord arriver chez lui.
COMSEG