HAUT SASSANDRA 2019 : VAVOUA : ALLOCUTION DE MADAME SIMONE EHIVET GBAGBO LORS DU MEETING DE VAVOUA

Monsieur Yao Patrice, conseiller municipal, représentant le maire de Vavoua
Camarades membres de la direction du Front Populaire Ivoirien
Honorables Députés
Camarades locaux des structures du Front Populaire Ivoirien
Fédéraux, secrétaires de section, secrétaire de comité de base
Monsieur Amani N’dri Alphonse, représentant permanent du PDCI et toute sa délégation
Monsieur Koné Moussa, chef de la délégation du RHDP
Messeiurs les membres des délégations du PIT et de l’UDCY
Honorables chefs traditionnels
Populations de Vavoua
La mobilisation qui a été réalisée ici et toute la population qui m’accueille, m’impressionnent énormément.
Je suis très touchée et je vous félicite. Merci pour votre accueil.
Merci aux femmes pour tous les dons, je vois même qu’il y a de l’escargot que je vais aller manger toute à l’heure. Que Dieu vous bénisse. Merci aux hommes et à tous ceux qui m’ont offert des bœufs. J’étais en train de maigrir mais je sais que quand je vais partir d’ici, les choses vont s’arranger complétement. Que Dieu vous bénisse
Je suis venue avec une délégation très fournie. Les membres du secrétariat général, des membres vice-présidents du FPI, les membres du Comité central du FPI, les membres de mon cabinet mais il y a un monsieur que particulièrement je voudrais vous présenter, il s’appelle Youté, il est député de Kouibly, actuel député. Mais il a décidé de m’accompagner ici dans le département de Vavoua.
Monsieur le représentant du Maire, je voudrais vous remercier et demander à votre responsable le maire qui n’a pas pu être là, il m’a fait dire, il m’a fait présenter ses excuses qu’il n’allait pas pouvoir être là. Saluez-le de ma part et remerciez-le pour toute son amabilité.
Ici, nous sommes, du point de vue de l’étendue, nous sommes dans le deuxième département de Côte d’Ivoire. Après le département de Bouna, Vavoua est le deuxième département le plus grand. Nous sommes également dans un département qui est, pour utiliser les gros mots qu’on utilise à Abidjan là-bas, c’est un département cosmopolite. Ici on retrouve quasiment toute la Côte d’Ivoire. Les Gouro sont ici, les Sorkya sont ici, les Gnédéboa sont ici. Ça c’est quand on prend les autochtones. Mais à côté de ceux-là, les Malinké sont versés ici, les Baoulé sont versés ici. Les Bété sont en grand nombre ici. Je suis sûre que si j’avais le temps de durer ici, de m’asseoir, de chercher et de regarder, je suis sûre, j’allais trouver des Abouré ici. Il y a un Abouré qui a soulevé la main ? Vous avez vu ? Les Agni sont ici. Et je n’ai pas encore commencé à citer tous les étrangers qui sont ici.
Burkinabès, Maliens, Guinéens, tout le monde est ici. C’est toute la Côte d’Ivoire qui est ici. Locaux comme étrangers. Et quand je venais, je regardais à gauche comme à droite. Il y a de l’eau ici, il y a beaucoup d’eaux ici. Il y a des hommes vaillants et courageux ici. Ici, il y a des femmes vaillantes et courageuses ici. Ce département-là devrait fonctionner de tel façon-là et nous autres ailleurs, on devrait pouvoir se coucher et dormir et tous les jours on se lève, on achète la nourriture de Vavoua et puis on mange, et puis on est rassasié et puis on est tranquille. Dieu vous a béni ici. Dieu a béni Vavoua. Regardez comment ce que Dieu a béni comment c’est ? Il n’y a pas de route pour arriver ici, il n’y a pas d’école pour aller jusqu’à l’université ici. On me dit que même l’eau courante pour boire il n’y en a pas. On me dit il y a problèmes d’électrification ici.
On me dit que même les sous-préfectures que GBAGBO Laurent avait données n’ont pas été érigées. C’est une des raisons pour lesquelles je suis venue. Je suis venue pour dire merci. Merci pour les prières que vous avez prononcées pour ma vie, pour la vie de mes enfants, pour la vie de mon mari Laurent GBAGBO, pour la vie de toute ma famille mais aussi pour la vie des pro-Gbagbo qui ont connu la prison, qui ont connu l’exil, qui ont connu la torture, qui ont eu des pertes, qui ont perdu leurs maisons, qui ont perdu leurs champs, qui ont perdu leurs voitures, qui ont perdu pleins de choses.
Mais vous êtes restés debout. Je suis venue pour vous dire merci. Merci en mon nom, merci au nom du président Laurent GBAGBO. Je suis venue aussi pour vous dire yako parce que tout le temps il y avait la crise-là, on entendait Vavoua oh, Vavoua oh, Vavoua oh, Vavoua oh. Yako. Que Dieu lui-même nettoie vos cœurs, que Dieu lui-même guérisse vos plaies, vos cœurs. Que Dieu lui-même vous restitue tout ce que vous avez perdu et que Dieu lui-même vous maintienne dans sa sécurité. Je suis venue pour vous dire merci de la part du président Laurent GBAGBO et moi-même. Parce que quand la crise-là a dégénéré en guerre, ils l’ont pris et ils l’ont amené en exil. Mais de là où il est là, il continue de regarder la Côte d’Ivoire, il continue de voir ce qui se passe en Côte d’Ivoire.
Il vous dit Yako pour tout ce que vous avez subi. Il vous dit merci pour toutes les prières. Grâce à vos prières, tous ceux qui l’ont accusé-là, ils sont dans la confusion. Grâce à vos prières, grâce à votre foi, grâce à votre courage qui vous a maintenu debout, grâce à votre amour pour la Côte d’Ivoire que vous avez nourrie dans vos cœurs et dans vos pensées. Grâce à ça, les juges qui étaient désignés pour traiter le dossier Laurent GBAGBO à la CPI, au bout de trois (3) ans, ils ont examiné, ils ont enquêté, ils ont regardé à gauche, à droite, devant, derrière. Ils ont fini par conclure que vraiment c’est l’homme qui n’a pas honte, GBAGBO Laurent là, il n’a rien fait. Et à cause de ça, le juge qui n’était pas notre ami hein, vous vous souvenez qu’au début même quand le procès a commencé là, il ne voulait même pas que quelqu’un l’appelle « Monsieur le Président », comme si ça allait lui faire quelque chose. Quelqu’un qui a été président, toute sa vie quand on va le voir, on va l’appeler « Monsieur le Président ».
Moi-même, aujourd’hui, je ne suis plus Première Dame puisque mon mari n’est plus au pouvoir. Mais quand on me voit, on continue de m’appeler « Madame la Première Dame ». C’est comme ça. Quand Dieu t’a donné ce titre-là, Dieu n’enlève plus. C’est ce juge-là qui ne nous aimait pas du tout du tout du tout, alors qu’il ne connait même pas notre dossier, alors qu’il ne sait même pas comment nous on vit ici hein. Je vais vous expliquer comment nous on vit ici. (…)
Bintou vient, mets-toi là pour que tout le, monde te voit bien. Vous voyez cette fille-là, vous voyez comment elle est jolie, vous voyez comment elle est magnifique. Mettez une danse Gouro, elle va vous danser jusqu’à elle va vous gaspiller ici. Mettez une danse Bété, elle va danser jusqu’à elle va gaspiller ça ici. Elle s’appelle Bintou Ouattara. Sa maman est ma petite sœur. C’est-à-dire quand ma maman m’a accouchée, celle qui est venue après moi là, c’est sa fille. Elle ne s’appelle pas Anin, elle ne s’appelle pas Ouégnin, elle ne s’appelle pas M’gouan, elle s’appelle Bintou. Pourquoi ? Parce que son papa était Koulango et il est devenu Musulman et il s’appelle Ouattara. La maman de son papa est Odiennéka. Vous voyez les mélanges de la Côte d’Ivoire ? Elle-même, elle est moitié Odiennéka, moitié Koulango et elle s’appelle Bintou. Son papa était musulman alors que sa maman est chrétienne. Donc son papa l’a appelé Bintou. Elle-même, elle a grandi, elle a regardé tous les Abouré qui l’ont élevé là hein, ça ne l’a pas intéressée, elle est venue et elle s’est mariée à un Gouro. Donc moi, dans ma famille, quand je compte les gens de ma famille là, je compte les Gouro, les Odiennéka, je compte les Abouré, je compte les Bété puisque moi-même je suis venue marier Bété. Je compte les Koulango. Sa grande sœur que je cherchais tout à l’heure-là, elle-même elle a marié un Baoulé de Béoumi.
Voilà comment nous on vit en Côte d’Ivoire. Est-ce que c’est moi seule qui suis comme ça ? Non ! Nous on n’est pas les « Séfond ». Je suis sûre que si je compte à Vavoua ici, les Sorkya et Gouro qui sont musulmans ils sont nombreux, ceux qui sont chrétiens, ils sont nombreux. Ceux qui sont aussi derrière les « Gla », ils sont aussi nombreux. C’est comme ça on vivait en Côte d’Ivoire et c’est comme ça qu’on vit aujourd’hui encore.
Les blancs-là ne savent pas que c’est comme ça nous on vit en Côte d’Ivoire. Les blancs-là ont pris le dossier de Laurent GBAGBO. On leur a dit que c‘est Laurent GBAGBO qui est mauvais, on leur a dit c’est lui a tué tous ceux qui sont en Côte d’Ivoire. On leur a dit que c’est lui qui a envoyé la guerre en Côte d’Ivoire ici. Ils ont pris le dossier, ils ont examiné, ils ont fouillé, ils ont creusé, ils ont retourné, ils ont convoqué même des témoins. Ils ont écouté, les témoins ont été entendus. Ils (les juges) ont regardé jusqu’à la fin, ils disent cette affaire-là, GBAGBO Laurent, il n’a rien fait. GBAGBO Laurent là, il n’est pas coupable, il faut le libérer. Et depuis le 15 janvier 2019, GBAGBO Laurent a été libéré. Mais comme le diable n’a pas encore fini de remuer sa queue, il est encore là-bas mais il va revenir. « tchoko-tchoko » il va venir. Il n’y a pas d’autres solutions, il va revenir.
Et nous, nous avons besoin de lui pour reprendre le travail de développement qu’il était en train de faire. Ce travail, tout le projet qu’il a eu là, il va continuer, après lui, tous les autres du FPI vont continuer. Même les gens du PDCI, s’ils viennent au pouvoir, ils vont prendre ça et ils vont continuer. Même si le RHDP vient au pouvoir, ils vont prendre ça et ils vont continuer. Parce que le projet de GBAGBO Laurent là, le projet du Front Populaire Ivoirien là, c’est le projet de la future Côte d’Ivoire Nouvelle. Notre Dieu est bon. Il veille sur nous. Quand il veille sur nous, il donne l’intelligence à quelqu’un et il lui dit « travaille comme ça, travaille comme ça, fais ci comme ça ». Et Dieu lui a donné les idées, et Dieu lui a donné l’intelligence. Et Dieu lui a donné le cœur. Et ça va se faire et nous allons témoigner de ça et nous allons transmettre à nos enfants qui sont là aujourd’hui et à ceux qui vont naître demain. Nous allons leur transmettre une Côte d’Ivoire apaisée, une Côte d’Ivoire réconciliée, une Côte d’Ivoire développée. Notre Dieu, il est fort et il faut que nous croyions en Lui. Il faut que nous lui fassions confiance. Mais GBAGBO Laurent dit quand tu décides de compte sur Dieu, tu ne comptes plus sur toi-même. Donc les griefs qui sont dans ton cœur, la colère qui est dans ton cœur, tout ça là, on dépose devant Dieu.
On laisse tout ça à Dieu pour que ce soit Dieu Lui-même qui fasse notre palabre. Tout ce que Dieu veut de nous, c’est de tendre la main à vos adversaires d’hier, c’est de tendre la main à tous ceux qui, quelque soit ce qui s’est passé entre nous, demeurent nos frères. Que la population de Vavoua accepte de pardonner et de tendre la main à tous ceux qui ont fait des choses, qui les ont tués même, qui ont soulevé des machettes, qui ont soulevé des fusils, qui leur ont arraché leur récolte, qui leur ont arraché leur forêt, leur champ, quelque fois même il y en a qui ont leur maison brûlée. Quelque fois même il y a eu des enfants qui ont été fatigué, torturés souvent même tués. Il y a des femmes même quelque fois qui ont été violées. GBAGBO Laurent dit on n’a qu’à laisser tout ça tomber, on n’a qu’à laisser ça à Dieu. C’est Dieu lui-même qui sait comment lui il traite les palabres mais nous on n’a qu’à ouvrir notre cœur, on n’a qu’à tendre la main aux adversaires d’hier.
On n’a qu’à leur faire de la place à côté de nous. Celui qui a fait du mal, Dieu n’a qu’à lui donner le courage de venir se présenter devant sa victime et dire j’ai mal fait, il faut me pardonner. Celui qui a pris quelque chose et il sait que ce n’est pas pour lui, Dieu n’a qu’à lui donner le courage, la force, l’intelligence et qu’il vienne dire, frère, la plantation, la terre, le terrain-là, moi-même je sais que ce n’est pas pour moi, je suis venu te donner parce que c’est pour toi. C’est mon message. Au-delà des remerciements, c’est qu’on n’a qu’à accepter d’entrer dans le processus de réconciliation et du pardon. Si on ne pardonne pas, si ici on est en palabre, ceux qui peuvent vous apporter de l’eau auront peur de venir ici. Ceux qui peuvent venir arranger vos routes, ils auront peur de venir ici, ceux qui peuvent venir construire des écoles, ils auront peur de venir ici. Ceux qui peuvent venir faire des usines pour traiter votre cacao, pour traiter votre café, pour traiter votre anacarde, ils auront peur de venir ici. Parce qu’ils se disent, on ne sait pas à quel moment la guerre va se réveiller à Vavoua parce que quand la guerre se réveille à Vavoua, Vavoua est trop dur.
Donc on n’a qu’à s’asseoir d’abord pour voir comment ça va se passer. Si la paix est revenue on va y aller. Donc nous avons intérêt à pardonner aujourd’hui, parce que dans la vie là, la Parole dit qu’il y a un temps pour toute chose, il y a un temps pour faire la guerre mais il y a aussi un temps pour faire la paix. Le temps de faire la guerre, là où des frères se sont battus, ce temps-là est passé. Aujourd’hui, c’est le temps de la paix et de la réconciliation et Dieu est prêt à nous aider pour faire la réconciliation et pour faire la paix. Il faut que nous-mêmes, nous acceptions, Dieu ne peut pas venir faire la paix si nous-mêmes nous ne voulons pas de la paix. Vous êtes d’accord avec moi. Si nous-mêmes nous ne voulons pas faire la paix, si nous-mêmes continuons d’en vouloir aux autres, d’avoir le cœur lourd, le cœur chargé, c’est que nous voulons continuer de mourir de AVC, continuer de mourir de tension, d’hypertension, de crise cardiaque etc. mais si nous voulons que tout ça s’éloigne et que nous voulons la paix, alors vous avez intérêt à accepter ce que je suis venue vous dire là.
Et ce que je suis venue vous dire-là, mais ce n’est pas moi seule qui parle. Voilà les camarades du PDCI qui sont assis là. Avant ici à Vavoua, quand il y avait le meeting du FPI, vous voyez PDCI ici ? Voilà les PDCI qui sont avec nous et ils sont contents d’être avec nous. Et moi du FPI je suis contente de les voir là. Et nous tous du Front Populaire Ivoirien, nous sommes contents de les voir là. Je vous l’ai dit, c’est le temps de la réconciliation. C’est le temps où tous les enfants de la Côte d’Ivoire doivent se retrouver pour positionner la Côte d’Ivoire. Tous les Ivoiriens ensemble, je ne dis pas seulement les gens de Vavoua, je ne dis pas seulement les gens de Bassam, je ne dis pas seulement les gens de Daloa, je dis toute la Côte d’Ivoire. Que nous entrions dans ce pays que Dieu nous a donné. C’est ce territoire que nous devons développer et donner en héritage à nos enfants. Cette terre ivoirienne, c’est ensemble que nous devons la prendre, la soulever, la protéger, l’arranger, la développer. C’est ensemble.
Aujourd’hui les gens du PDCI l’ont compris et ils sont là. S’ils sont là aujourd’hui, c’est parce qu’ils savent que le danger qui plane sur la Côte d’Ivoire là, c’est au-delà du simple fait de devenir Président de la République, de devenir député. Affaire de devenir maire, ça là, c’est un petit débat. Devenir député, devenir maire, devenir conseiller général, c’est un petit débat.
Le vrai débat là, notre Côte d’Ivoire ça va continuer à nous appartenir ou ça va nous échapper ? Et à cause de ce débat, le président Bédié s’est levé et il est parti jusqu’à Bruxelles pour rencontrer le président GBAGBO, les deux se sont assis, les deux ont parlé. Et les deux ont compris que le temps actuel est un temps dangereux pour l’avenir, un temps dangereux pour les jeunes, c’est un temps qui est devenu dangereux si on ne se met pas ensemble ; si on ne s’unit pas, si on ne s’attache pas ensemble autour de notre pays, notre pays-là va nous échapper. Et nous allons reculer peut-être reculer de cent (100) ans en arrière. Le débat est profond, le débat est important. La seule solution, c’est la réconciliation des populations. C’est la seule solution.
Pour cette réconciliation, le président Bédié et le président GBAGBO ont déjà donné des consignes à leurs militants, allez travailler ensemble pour que la Côte d’Ivoire soit réconciliée, réunifiée. Mais il n’y a pas que le FPI et le PDCI qui sont concernés, alors j’appelle le RHDP, les gens du RDR, la Côte d’Ivoire là, c’est notre seul pays. Nous n’avons pas un deuxième pays donc il faut qu’on s’asseye pour régler tous les problèmes qui concernent la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas avec les machettes qu’on va régler ce problème. Ce n’est pas avec les fusils qu’on règle ce problème. Ce n’est pas avec la force qu’on règle ce problème. C’est quand on s’assoit dans la sagesse, dans le respect des uns et des autres, dans le désir de pardonner pour avancer, c’est là qu’on règle ce problème. Et le temps pour régler ce problème est arrivé.
Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. Au FPI, on a décidé que ce problème soit intégré et on va aux élections. Le FPI ira à toutes les élections désormais. Mais il ne faut pas que les élections se déroulent dans les magnans. Il ne faudrait pas que les élections qui vont venir là, se déroulent dans les troubles que nous avons connus en 2010. C’est pour ça que nous disons dès aujourd’hui « asseyons-nous et discutons », « asseyons-nous et discutons », « asseyons-nous et discutons ».
Moi je vous propose une autre phrase encore « asseyons-nous et réconcilions-nous », « asseyons-nous et réconcilions-nous », « asseyons-nous et réconcilions-nous », que Dieu vous bénisse !
MADAME SIMONE EHIVET GBAGBO
VAVOUA, le 3 Septembre 2019